mardi 30 décembre 2008

L'éducation des enfants

L’essence de l’éducation islamique, c’est l’éducation morale. Ainsi, par éducation islamique, on vise essentiellement le fait d’éduquer l’âme et de former le caractère. Chaque fois que l’on donne une directive ou une leçon à un enfant, il faut garder à l’esprit cette fin morale essentielle : la vertu. Par la vertu, l’enfant sera aimé de Dieu et apprécié de ses semblables.En arabe, "j’ai éduqué quelqu’un" se dit "Rabbaitouhou" qui a comme sens premier de nourrir quelqu’un, de pourvoir à ses besoins de nourriture et d’eau jusqu’à ce que son corps se soit développé. Par extension, ce terme fut utilisé pour la nourriture de la raison, des sentiments et de l’âme, dans le but de parfaire et de perfectionner la personnalité. Sur le plan social, l’éducation est l’ensemble de principes moraux et de la production intellectuelle grâce auxquels naît une civilisation. C’est ainsi que l’Islam prône une éducation homogène de toutes les entités de l’homme : son corps, sa raison, son esprit, ses instincts et ses sentiments, en combinant harmonieusement les nécessités de la vie de l’Au-delà.
Un des noms de Dieu est "Ar-Rabb" , qui signifie " le Maître, celui qui éduque ". L’éducation fait donc partie des qualités divines : c’est par l’éducation que le serviteur de Dieu, l’être humain, peut s’élever, dépasser l’état animal et devenir le vrai successeur de Dieu sur cette terre, en assumant pleinement la responsabilité. C’est par l’éducation morale et intellectuelle que l’homme marquera sa différence vis-à-vis du monde animal. Le modèle d’une telle éducation, c’est le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) à qui Allah a déclaré : " Tu es, certes d’un très noble caractère " (S. "La plume" ).
L’éducation se transmet de générations en générations. Les principes de l’Education islamique ne varient pas, car ils ont une base divine puisée dans le Qour'aane et dans le comportement du Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam)
En ce qui concerne les moyens et méthodes d’éducation, ils peuvent évoluer et s’adapter à chaque époque.
Un problème que ne devrait pas connaître l’éducation islamique est ce que l’on nomme " le conflit des génération " : en effet, l’époque change, mais la vérité est unique et ne change pas, tout comme le Créateur duquel elle émane.
La vérité que doit transmettre en priorité l’éducation islamique, son thème principal, concerne le rapport de l’homme avec son Créateur, le rapport de l’homme avec l’homme et le rapport de l’homme avec l’univers dans lequel il vit et qu’il a la responsabilité de gérer.
L’éducation islamique commence par la compassion, par la bienveillance envers le petit, le faible, par le respect vis-à-vis du vieillard. Elle est concernée par la sauvegarde du corps et de l’âme de chacun, et interdit dès lors tout ce qui peut lui nuire : consommation d’alcool ou de drogues, adultère, injustices diverses, violations des droits, etc. Elle vise autant la formation de l’âme que l’acquisition du savoir, dans le but de former un être humain soumis à Dieu et à Ses lois, responsable de son devenir par la mise en application des directives divines.
Toute l’éducation doit suivre l’évolution de l’enfant et être adapté à son degré de maturation, suivant en cela le verset coranique où Dieu le Très Haut dit : " Allah ne charge nulle âme au-dessus de ses capacités ".
Avant l’âge de 7 ans, l’Islam ne recommande même pas d’enseigner les modalités de la prière rituelle à l’enfant, qui n’a pas encore atteint l’âge de raison. Mais l’Islam recommande essentiellement aux parents de jouer avec l’enfant. Jouer, c’est lui permettre de se développer en dehors des contraintes, et c’est surtout tisser avec l’enfant des liens d’affection très serrés, dans lesquels il se sent en sécurité, dans lesquels il se sent aimé inconditionnellement : on ne lui demande rien, on est prêt à tout faire avec lui parce qu’on l’aime.
Aimer les enfants. Voilà la première règle fondamentale et vitale de votre mission de parents responsables.
L’affection, l’attention, et la sollicitude sont des composants essentiels de toute relation. Sans cet apport d’amour, les enfants se dessèchent et meurent intérieurement - parfois même littéralement.
Mahmoud Ibné Rabi ((radhia Allâhou anhou)) raconte : "Je me souviens du Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) lorsque, prenant dans la bouche de l’eau d’un seau, il m’en aspergea le visage ! J’avais alors 5 ans". La bonté du Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) qui jouait avec lui lorsqu’il était un petit enfant, est resté à jamais gravé dans la mémoire de Mahmoud. Ceci prouve que l’affection des adultes est importante pour un enfant, et tient bien souvent à de petits gestes simples, à un instant de jeux complices, plutôt qu’à de longs et fastidieux discours !
Mais les parents doivent aussi comprendre que l’amour n’est pas incompatible avec une ferme discipline. Il existe un moment opportun pour discipliner les enfants. Il faut comprendre aussi que l’amour ne consiste pas à laisser l’enfant faire tout ce qu’il a envie de faire momentanément. Cela ce n’est pas de l’amour mais de la permissivité.
Il faut donc offrir toute son affection à l’enfant et être un modèle pour lui, c’est à dire un bon musulman pratiquant.
Donner le bon exemple. Voilà la 2ème règle fondamentale. L’exemple des parents est un facteur primordial de la bonne éducation des enfants. On ne saurait exiger des enfants qu’ils adoptent des normes que leurs parents refusent de pratiquer. Les enfants apprennent par l’exemple, plus que par la parole. Ce sont des imitateurs-nés. Ils suivront les exemples des parents plutôt que les paroles de ces derniers.
Le fait d’apprendre qu’il n’est pas le seul à être soumis aux règles, mais que ses parents et toute la communauté y sont eux-mêmes soumis, parce que ces règles viennent d’une autorité immuable et Très Sage, Allah, aidera l’enfant à s’y conformer.
De 7 ans à l’adolescence, s’étant la période d’éducation par excellence. " Ordonnez à vos enfants de faire la prière lorsqu’ils atteignent leur septième année, a dit le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) et contraignez - les à la faire lorsqu’ils atteignent l’âge de 10 ans. Donnez leur aussi des lits séparés ". Sept ans, c’est donc l’âge où l’enfant commence à faire la prière, l’âge de raison.
Après l’adolescence, les enfants deviennent à leur tour des personnes pleinement responsables : c’est le temps de s’en faire des amis ... Et c’est le temps pour les parents, si Dieu le veut, de se réjouir des effets de leur bonne éducation ! Les parents doivent donc être d’autant plus vigilants durant le jeune âge de leurs enfants, à l ’éducation qu’ils leur donnent, que cette période passe toujours plus vite qu’on ne le croit ... La période durant laquelle l’enfant est doué de raison, et en même temps, aime imiter ses parents est relativement courte : c’est à ce moment qu’il faut fermement implanter dans le cœur de l’enfant l’amour de la pratique religieuse, et qu’il faut lui donner de bonnes habitudes comportementales.
En résumé, l’éducation islamique est très importante, il faut lui accorder beaucoup de soin. Elle doit donc être empreinte d’amour, adapté à l’enfant et équilibré pour le développer harmonieusement.
La troisième règle fondamentale : l’Instruction et l’enseignement islamique.
La connaissance est un pilier fondamental dans l’élaboration de la personnalité de l’individu responsable et réfléchi. Par la connaissance, l’homme acquiert les moyens de se connaître lui-même et de différencier le bien et le mal. C’est là le meilleur moyen pour gérer sa vie au mieux et pour participer à l’élaboration d’une société meilleure.
La plupart des enfants, surtout les plus jeunes, aiment qu’on leur lise des histoires intéressantes et passionnantes. Il existe actuellement des livres très intéressants dans lesquels sont racontés la vie des Prophètes A.S. , celle des Sahâbas (Compagnons du Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam)) et les Traditions Prophétiques. Ils ont été préparés spécialement pour les enfants.
En lisant à haute voix, ne fut-ce que 10 minutes par jour ces textes sainement éducatifs, vous faites plus que transmettre des faits spécifiques. Vous stimulez le développement mental, intellectuel, linguistique et spirituel d’un jeune esprit. Mais toute cette formation prend du temps - beaucoup de temps. Efforcez-vous de consacrer, chaque jour, du temps à vos enfants. Parlez - leur, instruisez - les, apprenez à les connaître et faites en sorte qu’ils vous connaissent.


La quatrième règle fondamentale et vitale de votre mission de parents responsables : Disciplinez vos enfants.
L’approche correcte de l’éducation de l’enfant englobe à la fois l’amour et la discipline. L’une ne va pas sans l’autre. Malheureusement, trop de parents voient la discipline sous un jour négatif. Ils ont vu tant de mauvais traitements infligés à des enfants, qu’ils rejettent le principe même d’une juste discipline. Ils adoptent, au contraire, une attitude permissive destructrice à l’égard des attitudes et des actions de leurs enfants.
La discipline inclut non seulement une punition appropriée à l’écart de conduite mais aussi des récompenses pour l’enfant qui se conduit bien. Il est très important de récompenser la bonne conduite. L’approbation positive d’actions justes constitue un enseignement non moins efficace que la correction en cas de mauvais comportement. Louez donc vos enfants lorsqu’ils le méritent. Dites leur combien vous vous réjouissez de leur bonne conduite. Félicitez les de leur dévouement et de leurs égards. L’éloge fait des miracles.
La discipline peut prendre bien des formes. Quoiqu’il en soit, il ne faut jamais infliger de dommages corporels à un enfant. On peut par exemple suspendre certaines privilèges. La discipline ne doit être administrée qu’après que le parent ait expliqué à l’enfant pourquoi il est puni.
Je terminerai par une sélection de Hadiths(Traditions du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam)) relatifs à l’éducation des enfants.
Le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit en ce sens :
"Faites - en sorte que la première parole de vos enfants soit "Lâ ilâha ill Allah" (c'est à dire la profession de foi).
"C’est un droit de l’enfant sur son géniteur (père ou mère) de lui donner une bonne éducation et de bien choisir son prénom".
"En vérité, si l’un d’entre vous s’occupe d’éduquer son enfant, cela est meilleur pour lui que de faire chaque jour, l’aumône d’une demi-mesure aux pauvres".
"Un parent ne peut rien léguer de mieux à son enfant qu’une bonne éducation".
"Honorez vos enfants et soignez bien leur éducation".
"Soyez équitables envers vos enfants (Il le répéta en 3 fois)".
"Quiconque, parmi les musulmans, a eu deux filles et a été bienfaisant envers elles aussi longtemps qu’elles furent à ses côtés, elles le feront entrer à coup sûr au Paradis".
Abdoullah Ibné Hârice (radhia Allâhou anhou) raconte que le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) faisait s’aligner Abdoullah, Obeïdoullah et Kassir, les fils d'Abbas (radhia Allâhou anhou)et leur disait : " Celui qui arrivera à moi le premier, aura ceci et cela ! "
Ils accouraient vers lui et se jetaient sur son dos et sa poitrine, et lui , il les embrassait et les serrait contre lui. Le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit aussi : "Celui qui appelle un petit enfant en lui promettant quelque chose, puis ne lui donne rien, commet là un mensonge".
"Apprenez à vos enfants à acquérir 3 vertus : l’amour de votre Prophète, l’amour de sa famille ainsi que la lecture du Qour'aane Charif, car ceux qui portent en eux le Qour'aane Charif seront à l’ombre du trône d’Allah, au jour où il n’y aura plus d’autre ombre que la Sienne".
Et enfin le dernier Hadith qui sera la conclusion de cette article : Abou Houreïra (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Messager d’Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit : "Lorsque le fils d’Adam meurt, ses œuvres cessent de lui rapporter des récompenses, excepté trois : une aumône permanente, une science utile qu’il a enseignée et un enfant pieux qui prie pour lui !"

jeudi 11 décembre 2008

COMMUNAUTE ISLAMIQUE DE DEVELOPPEMENT (C.I.D)

DEFINITION
De quoi il s’agit ? D’un système d’organisation de volontaires autour d’actions de développement communautaires classés en familles ou principaux domaines liés au développement et à l'épanouissement des populations et de la société.

OBJECTIFS
Contribuer au développement de la cellule familiale et de la communauté, basé sur les principes islamiques en tirant profit des savoirs et des réponses contenus dans le coran et la sunna du prophète Mouhammed (PSL).
Faire de tout musulman un citoyen positivement complet et actif (éduqué, en bonne santé, productif, responsable) pour l’intérêt de sa communauté.

ORGANISATION
Unité islamique de développement : l’organisation repose sur des unités composées de volontaires créatifs organisés autour des familles d'actions, selon la nature de leur apport. Chaque unité comprend 4 familles : l’éducation, la santé, l’économie, la responsabilité citoyenne.
Principe action/ ressource : sur la base des familles d’actions, la nature des initiatives prises doit être cohérente avec le niveau de moyens disponibles, tout en conservant l'objet de chacun des quatre (4) domaines cités.

ACTEURS
Les acteurs de la communauté sont tous les musulmans ou de nouveaux convertis à l’islam. Ils adhèrent à la communauté par leur contribution, sans expression d’appartenance d’aucune confrérie ou association.

Niveaux de participations
Sympathisant : manifeste un intérêt positif, encourage ou fait acte de présence
Donateur : participe par la contribution matérielle ou financière
Membre actif : cotise et participe régulièrement aux activités.
Membre du bureau de coordination des actions : contribue au choix, à la planification et à l’organisation des actions permanentes ou ponctuelles au sein des unités (UID).

ACTIONS
Elles s’inscrivent dans les domaines d’actions suivants :

L’éducation:
Maitrise complète de l’islam, des sciences et technologies, des langues étrangères,
compréhension de l'économie, de la politique, des relations internationales

La santé:
Excellent état de santé globale, bonne condition physique,
bonne hygiène alimentaire
vie saine

L’économie:
Travail ou développement une micro activité génératrice de revenus,
création une grande entreprise
contribution à l’éclosion d’autres unités de production

La responsabilité citoyenne:
Maitrise et application des règles civiques, morales, de bien séance, de partage, d’humilité, d’entre aide ; action, information, sensibilisation autour de soi dans l’intérêt de l’islam et de la communauté, participation ou contribution à la sensibilisation des populations (Dawaa).

Les niveaux d’actions
Ils sont basés sur les moyens disponibles. Ils respectent cependant la panoplie complète des domaines. Une unité est complète si elle réalise des actions concrètes dans l’ensemble des domaines.

Les niveaux d’accomplissement sont donnés ici à titre indicatif. Les membres peuvent s’en inspirer ou initier de nouvelles approches:
Ecole enfants et adultes
Centre de santé
Entreprise
Dawaa
Cours à domicile
Spécialistes disponibles
Micro entreprise
Actions civiques : set settal,info sida...
Bulletin d’information
Information et conseils sur la santé
Cotisations membres
conférences
Information par téléphone
Dons divers
Dons ou cotisations
Information par mail
Assistance conseil

Idée originale d'Alexandre Abraham Leye

mardi 2 décembre 2008

La foi en Allah

Proposé par Mouhammad Patel le Lundi, 27 Août 2001

En tant que musulman, nous croyons et avons foi en Allah (Dieu). Nous avons la conviction:
- qu'Allah existe,
- qu'Il est le Créateur Unique des cieux et de la terre,
- qu'Il connaît le Visible et l'Invisible,
- qu'Il est le Seigneur et le Maître de toute chose,
- que personne ne mérite adoration à part Lui,
- qu'il n'y a point de Seigneur et Maître en dehors de Lui,
- que tous les attributs de perfection Lui appartiennent,
- qu'Il est Pur de tout défaut,
- qu'Il est Unique dans Son existence, Sa Divinité, Son Royaume, Son Nom, Ses Attributs et que rien ne Lui ressemble...

Nous attestons de la véracité de tout ce qu'Allah affirme dans le Qour'aane. Nous avons une foi totale et indéfectible en la Parole d'Allah:

"Il est le Seigneur des cieux et de la terre et de tout ce qui est entre eux. Adore-Le donc, et sois constant dans Son adoration. Lui connais-tu un homonyme ?"

(Sourate 19 / Verset 65)

"Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même «al-Qayyum». Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son Trône «Kursiy» déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand."

(Sourate 2 / Verset 255)

"C'est Lui Allah. Nulle divinité autre que Lui, le Connaisseur de l'Invisible tout comme du visible. C'est Lui, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

C'est Lui, Allah. Nulle divinité que Lui; Le Souverain, le Pur, L'Apaisant, Le Rassurant, le Prédominant, Le Tout Puissant, Le Contraignant, L'Orgueilleux. Gloire à Allah ! Il transcende ce qu'ils Lui associent.

C'est Lui Allah, le Créateur, Celui qui donne un commencement à toute chose, le Formateur. A Lui les plus beaux noms. Tout ce qui est dans les cieux et la terre Le glorifie. Et c'est Lui le Puissant, le Sage."

(Sourate 59 / Versets 22-24)

"Votre Seigneur, c'est Allah, qui a créé les cieux et la terre en six jours, puis S'est établi «istawa» sur le Trône. Il couvre le jour de la nuit qui poursuit celui-ci sans arrêt. (Il a créé) le soleil, la lune et les étoiles, soumis à Son commandement. La création et le commandement n'appartiennent qu'à lui. Toute gloire à Allah, Seigneur de l'Univers !"

(Sourate 7 / Verset 54)

"Il n'y a point de bête sur terre dont la subsistance n'incombe à Allah qui connaît son gîte et son dépôt; tout est dans un Livre explicite.

Et c'est Lui qui a créé les cieux et la terre en six jours, - alors que Son Trône était sur l'eau, - afin d'éprouver lequel de vous agirait le mieux. Et si tu dis : «Vous serez ressuscités après la mort», ceux qui ne croient pas diront : «Ce n'est là qu'une magie évidente»."

(Sourate 11 / Versets 6 et 7)

"A Allah appartient la royauté des cieux et de la terre. Il crée ce qu'Il veut. Il fait don de filles à qui Il veut, et don de garçons à qui Il veut, ou bien Il donne à la fois garçons et filles; et Il rend stérile qui Il veut. Il est certes Omniscient et Omnipotent."

(Sourate 42 / Versets 49 et 50)

"S'il y avait dans le ciel et la terre des divinités autre qu'Allah, tous deux seraient certes dans le désordre. Gloire, donc à Allah, Seigneur du Trône; Il est au-dessus de ce qu'ils Lui attribuent !"

(Sourate 21 / Verset 22)

vendredi 1 août 2008

description de la priere du prophete par abdelaziz ibn abdullah ibn baz

Son éminence le cheikh Abdul-cAzîz Ibn Abdullâh Ibn Bâz Qu'Allah lui fasse miséricorde بسم الله الرحمن الرحيم Au Nom d'Allah le Tout Miséricordieux le Très MiséricordieuxLouange à Allah et que la prière et le salut soient sur le serviteur et le Messager d'Allah, Muhammad,sa famille et ses Compagnons.J'adresse ces quelques paroles à tout musulman et musulmane pour expli­quer comment le Prophète (e) accomplissait la prière, afin qu'ils fournissent des efforts pour se conformer aux actes du Prophète, [mettant ainsi en pratique] sa parole, après en avoir pris connais­sance :)صَلُّوا كَمَا رَأَيتُمُوني أُصَلِّي(« Priez comme vous m'avez vu le faire. »[1]1- Il faut d'abord faire les ablutions avec le plus grand soin, c'est-à-dire comme Allah Y l'a prescrit dans Sa parole :)يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِذَا قُمْتُمْ إِلَى الصَّلاةِ فَاغْسِلُوا وُجُوهَكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ إِلَى الْمَرَافِقِ وَامْسَحُوا بِرُءُوسِكُمْ وَأَرْجُلَكُمْ إِلَى الْكَعْبَيْنِ(« Ô vous qui avez cru ! Quand vous vous levez pour la prière, lavez-vous le visage et les mains jusqu'aux coudes, passez-vous les mains sur la tête et [lavez-vous] les pieds jusqu'aux chevilles. »[2]... Et selon la parole du Prophète (e) :) لا تُقْبَلُ صَلاةٌ بِغَيرِ طَهُور وَلا صَدَقَةٌ مِن غَلُول (« La prière sans ablutions et l'aumône provenant d'un escroc ne sont pas acceptées. »[3]2- La personne qui veut prier se dirige, où qu'elle se trouve, en direction de la Qiblah (c'est-à-dire la Mecque ou Al-Kacabah) et lui fait face de tout son corps, en ayant l'intention dans son cœur de faire la prière, qu'elle soit obligatoire ou surérogatoire. Elle ne doit pas prononcer l'intention, ceci n'est pas permis ; c'est une innovation (Bidcah) car le Prophète (e) ne l'a jamais fait, ni ses Compagnons – qu'Allah les agrée.Il est recommandé de mettre un objet devant soi, en direction duquel on prie, (pour empêcher les gens de passer), que l'on préside la prière ou que l'on prie seul, en application de l'ordre du Prophète (e).3- On prononce la première formule de grandeur de son Seigneur (Takbîr) qui est le Takbîratu-l-Ihrâm :(اللهُ أَكْبَر)(Allâhu 'Akbar)« Allah est le Plus Grand », en fixant le regard vers l'endroit de la prosternation.4- On lève les deux mains, au moment du Takbîr, parfois au niveau des épaules, parfois au niveau des oreilles.5- On place les mains sur la poitrine, en posant la main droite sur la main gauche, le poignet et l'avant-bras, tel que c'est mentionné dans un hadith rapporté par Wâ'il Ibn Hujr, et Qubaysah Ibn Hulub At-Tâ'îy selon son père – qu'Allah les agrée.6- Prononcer l'invocation d'ouverture fait partie de la tradition du Prophète (Sunnah) :( اللَّهُمَّ بَاعِدْ بَيْني وَ بَيْنَ خَطَايَاي كَمَا بَاعَدْتَ بَيْنَ المَشْرِقِ وَ المَغْرِبِ , اللَّهُمَّ نَقِّني مِنْ خَطَايَاي كَمَا يُنَقَّى الثَّوْبُ الاَبْيَضُ مِنَ الدَّنَسِ , اللَّهُمَّ اغْسِلْني مِنْ خَطَايَاي بِالمَاءِ وَ الثَّلْجِ وَ البَرَد)‎ « Ô Allah ! Eloigne de moi mes péchés comme tu as éloigné l'orient de l'occident. Ô Allah ! Purifie-moi de mes péchés comme on nettoie le vêtement blanc de sa saleté. Ô Allah ! Purifie-moi de mes péchés avec l'eau, la neige et la grêle. »[4]Si on veut, on peut dire à la place :( سُبْحَانَكَ اللَّهُمَّ وَ بِحَمْدِكَ وَتَبَارَكَ اسْمُكَ وَتَعالَى جَدُّكَ وَلا إِلَـهَ غَيْرُكَ )« Gloire et pureté à Toi, ô Allah, et à Toi la louange. Que ton Nom soit béni et Ta Majesté soit élevée, et il n'y a pas d'autre divinité [digne d'adoration] en dehors de Toi. »(Subhânak Allâhumma wa Bihamdika wa Tabâraka-Smuka, wa Tacâla Jadduka wa lâ Ilâha Ghayruk)Il est confirmé que le Prophète (e) a pronon­cées ces deux formules. Si on souhaite prononcer d'autres invo­cations rapportées de manière sûre du Prophète (e), il n'y pas de mal. Et si on prononce de temps en temps celle-ci et de temps en temps, celle-là, c'est préférable car c'est se conformer encore plus aux actes du Prophète.Puis, on dit :(أَعُوذُ بِاللهِ مِنَ الشَّيْطَانِ الرَّجِيْمِ بِسْمِ اللهِ الرَّحمَنِ الرَّحِيم)« Je me mets sous la protection d'Allah contre Satan le lapidé. Au Nom d'Allah le Tout Misé­ricordieux, le Très Miséricordieux. »(Acûdhu billâhi minash-Shaytân ir-Rajîm, Bismillah ir-Rahmân ir-Rahîm.)Ensuite, on récite la sourate Al-Fâtihah (Le Prologue) selon la parole du Prophète (e) :(لاَ صَلاةَ لِمَنْ لمَ يَقرَأُ بِفَاتِحَةِ الكِتَاب)« Pas de prière pour celui qui ne récite pas le premier chapitre du Coran [c.-à-d. Al-Fâtihah]. »Puis, on dit, après cette récitation : (آمِين) (Âmîn) à voix haute dans les prières à voix haute, et à voix basse, dans les prières à voix basse.On récite ensuite (une sourate ou un passage) du Coran. Il est préférable que l'on récite, dans les prières du Zhuhr, de l'Asr, et de l'Ishâ', les sourates moyennes, dans le Fajr, les sourates les plus longues, et dans le Maghrib, les plus courtes. Mais, parfois au cours de cette dernière prière, on peut réciter des sourates longues ou moyennes, comme l'a fait le Prophète (e). Il est religieusement correct que la prière de l'Asr soit plus courte que celle du Zhuhr.7- On s'incline ensuite en prononçant le Takbîr (Allâhu 'Akbar), tout en levant les mains au niveau des épaules ou des oreilles. [Une fois incliné,] Il faut que la tête soit dans le prolongement du dos, les mains sur les genoux, les doigts écartés ; on marque un temps d'arrêt en disant :( سُبْحَانَ رَبيَ العَظِيم )« Gloire et pureté à mon Seigneur le Très Grand. »(Subhâna Rabbiy-al-cAzhîm)Il est préférable de répéter cette formule trois fois ou plus.Il est recommandé d'ajouter ceci :(سُبْحَانَكَ اللَّهُمَّ رَبَّنَا وَبِحَمْدِكَ اللَّهُمَّ اغْفِرْ لي )« Gloire et pureté à Toi, ô Allah, notre Seigneur, et à Toi la louange. Ô Allah, pardonne-moi. »(Subhânak Allâhumma Rabbanâ wa Bihamdika AIlâhumma Ghfirlî)8- Puis, on se redresse de l'inclinaison, et on lève les mains au niveau des épaules ou des oreilles, en disant :( سَمِعَ اللهُ لِمَنْ حَمِدَه )« Allah a entendu celui qui L'a loué. » (Samic-Allâhu liman Hamidah) que la personne mène la prière (en groupe), ou bien qu'elle prie derrière un imam.Après s'être redressé, on dit :(رَبَّنَا وَلَكَ الحَمْدُ حَمْداً كَثيراً طَيِّباً مُبَارَكاً فِيهِ, مِلءُ السَّمَاوَاتِ وَمِلءُ الأَرْضِ وَمِلءُ مَا بَينَهُمَا وَمِلءُ مَا شِئْتَ مِن شَيءٍ بَعْد.. )« Notre Seigneur, à Toi la louange, une louange abondante, pure et bénie, qui remplit les cieux et la terre et ce qu'il y a entre les deux, et qui remplit tout ce que Tu voudras au-delà de cela... »(Rabbanâ wa lakal-Hamd Hamdan Kathîran Tayyiban Mubârakan fîh, Mil'us-Samâwât wa Mil'ul-'Ardh wa Mil'u mâ baynahumâ wa Mil'u mâ Shi'ta min Shay'in bacd...)C'est bien si l'on rajoute après cela :)أَهْلُ الثَّنَاءِ والمجَدِ أَحَقُّ مَا قَالَ العَبْدُ وَكُلُّنَا لَكَ عَبْدٌ اللَّهُمَّ لاَ مَانِعَ لِمَا أَعْطَيْتَ وَلاَ مُعْطِيَ لمَِا مَنَعْتَ وَلاَ يَنْفَعُ ذَا الجَدِّ مِنْكَ الجَدّ (« Tu es Digne d'éloges et de grandeur, c'est la parole la plus véridique que le serviteur puisse dire et nous sommes tous Tes serviteurs. Nul ne peut retenir ce que Tu as donné et nul ne peut donner ce que Tu as retenu. Le fortuné ne trouve dans sa fortune aucune protection contre Toi »[5] car il est prouvé dans certains hadiths authentiques que le Prophète (e) l'a dit.Par contre, si l'on prie derrière l'imam, on dit en se relevant [de l'inclinaison] :)رَبَّنَا وَلَكَ الحَمْد ((Rabbanâ wa lakal-Hamd)... puis, tout ce qui a été mentionné ci-dessus.Il est recommandé que l'imam et la per­sonne qui prie derrière lui placent [à nouveau] les mains sur la poitrine, comme ils l'ont fait en position debout, avant l'inclination, selon la pratique du Prophète (e) confirmée dans le hadith de Wâ'il ibn Hujr et Sahl ibn Sacd - qu'Allah les agrée.9- Puis, on se prosterne en prononçant le Takbîr, en posant les genoux au sol avant les mains, si on y arrive ; mais si cela pose problème, on peut poser les mains avant les genoux. Les doigts des mains et des pieds sont dirigés vers la Qiblah ; les doigts des mains sont joints entre eux. On repose sur les sept membres suivants : le front et le nez, les (deux) mains, les (deux) genoux, la plante des (deux) pieds –les orteils repliés. On dit alors :( سُبْحَانَ رَبيَ الأَعلَى )(Subhâna Rabbiy-al-Aclâ)« Gloire et pureté à mon Seigneur le Très Haut » ... trois fois ou plus.Il est recom­mandé de dire après cela également :)سُبْحَانَكَ اللَّهُمَّ رَبَّنَا وَبحَمْدِكَ اللَّهُمَّ اغْفِرْ لي(« Gloire et pureté à Toi, ô Allah, notre Seigneur, et à Toi la louange. Ô Allah, pardonne-moi. »(Subhânak Allâhumma Rabbanâ wa Bihamdika AIlâhumma Ghfirlî)On s'efforce de faire le plus d'invo­cations possible car le Prophète (e) a dit :)أَمَّا الرُّكُوعُ فَعَظِّمُوا فِيهِ الرَّبَ وَأَمَّا السُّجُودُ فَاجْتَهِدُوا في الدُّعَاءِ فَقَمَن أَنْ يُسْتَجَابُ لَكُم(« Dans l'inclinaison, proclamez la grandeur du Seigneur ; quant à la prosternation, faites dans cette posture beaucoup d'invocations, car elles sont plus à même d'être acceptées par Allah. »[6] ... Et il a dit aussi :)أَقْرَبُ مَا يَكُون العَبْدُ مِن رَبِّهِ وَهوَ سَاجِدٌ فَأَكْثِرُوا الدُّعَاء(« La position dans laquelle le serviteur se trouve le plus proche de son Seigneur est lorsqu'il est prosterné. Faites donc le plus d'invo­cations possible [dans cette posture]. »[7]On demande à Allah, le bien de ce bas-monde et de l'au-delà, pour soi-même et les autres musulmans, que la prière que l'on accomplit soit une prière obligatoire ou suré­rogatoire. On écarte les coudes de ses côtes, le ventre de ses cuisses, et les cuisses de ses mollets. On lève les avant-bras au-dessus du sol, selon la parole du Prophète (e) :)وَاعْتَدِلُوا في السُّجُودِ وَلاَ يَبْسُطُ أَحَدُكُم ذِرَاعَيهِ انْبِسَاط الكَلْب(« Et restez en prosternation sans bouger, et n'allongez pas vos avant-bras comme le fait le chien. »[8]10- On relève ensuite la tête en pro­nonçant le Takbîr, on étend son pied gauche sur le sol (sous soi) de manière à s'asseoir dessus, [la jambe droite repliée], le pied droit relevé, et on pose les mains sur les cuisses et les genoux. On dit alors :)رَبِّ اغْفِرْ لي رَبِّ اغْفِرْ لي رَبِّ اغْفِرْ لي اللَّهُمَّ اغْفِرْ لي وَارْحَمْني وَارْزُقْني وَعَافِني وَاهْدِني واجْبُرْني(« Seigneur, pardonne-moi, Seigneur, pardonne-moi, Seigneur, pardonne-moi. Ô Seigneur, pardonne-moi, accorde-moi Ta misé­ricorde ; accorde-moi ma subsistance et le salut, guide-moi et panse mes blessures. »(Rabbi Ghfirlî, Rabbi Ghfirlî, Rabbi Ghfirlî, Allâhumma Ghfirlî wa-Rhamnî, wa-Rzuqnî wa cÂfinî wa-Hdinî wa-Jburnî.)On marque une pause de manière à ce que toutes les vertèbres reprennent leur place, comme on l'a fait en se relevant de l'incli­naison, car le Prophète marquait une longue pause, après l'inclination et entre les deux proster­nations.11- On se prosterne ensuite pour la deuxième fois en prononçant le Takbîr, et on fait la même chose que ce que l'on a fait la première fois.12- On relève la tête en prononçant le Takbîr, et on s'assied comme on l'a fait entre les deux proster­nations, mais un moment très court. Cette courte pause s'appelle la position du repos (Jalsatu-l-'Istirâhah) et il est recommandé de la faire, selon l'avis le plus correct des savants. Si on ne la fait pas, il n'y pas de mal. On ne prononce dans cette posture aucune formule de rappel, ni d'invocation.On se lève ensuite pour la deuxième unité de prière (Rakcah), en s'appuyant sur ses genoux, et si cela cause une difficulté, on peut s'appuyer avec ses mains sur le sol. On lit la sourate Al-Fâtihah et (une sourate ou un passage) du Coran, après cela, comme on l'a fait dans la première Rakcah ; ensuite, on procède de la même manière que dans la première Rakcah.[Remarque]Il n'est pas autorisé à celui qui prie derrière l'imam de le précéder, car le Prophète a mis en garde sa commu­nauté contre cela. De même, il est détestable de faire les mouvements en même temps que lui ; la tradition du Prophète (As-Sunnah) veut que celui qui prie derrière l'imam fasse les mouvements après lui, sans tarder, juste après qu'il ait terminé de prononcer [le Takbîr], selon la parole du Prophète (e) :)إِنَّمَا جُعِلَ الإِمَامُ لِيُؤْتَمَّ بِهِ فَلاَ تَخْتَلِفُوا عَلَيْهِ فَإِذا كَبَّرَ فَكَبِّرُوا وَإِذَا رَكَعَ فَارْكَعُوا. إِذَا قَالَ سَمِعَ اللهُ لِمَنْ حَمِدَهُ فَقُولُوا رَبَّنَا وَلَكَ الحَمْدُ وَإِذَا سَجَدَ فَاسجُدُوا(« L'imam a été désigné pour être suivi ; donc ne le précédez pas, et ne tardez pas à suivre ses mouvements. S'il dit « Allâhu 'Akbar », dites « Allâhu 'Akbar » (après lui) ; s'il s'incline, inclinez-vous (après lui) ; s'il dit « Allah a entendu celui qui L'a louangé », dites « Ô Seigneur, à Toi la louange » ; et lorsqu'il se prosterne, prosternez-vous (après lui). »[9]13- Si la prière comporte deux unités de prière, comme le Fajr, la prière du Vendredi ou de l'Aïd, on s'assied après avoir relevé la tête de la deuxième prosternation, le pied droit relevé, en étendant le pied gauche sur le sol (sous soi). On pose la main droite sur la cuisse droite, en serrant le poing sauf l'index que l'on pointe vers l'avant, lorsque l'on mentionne le nom d'Allah, dans la formule du Tawhîd et les invocations. On peut aussi garder l'annu­laire et l'auriculaire de la main droite pliés, former une boucle avec le pouce et le majeur et pointer son index vers l'avant. Ces deux manières ont été rapportées, et le mieux est de faire parfois ceci, parfois cela. La main gauche est posée sur la cuisse et le genou gauches.On lit alors la formule de l'attestation (at-Tachahhud) :)التَّحِيَّاتُ للهِ وَالصَّلَواتُ الطَّيبَاتُ السَّلامُ عَلَيْكَ أَيُّهَا النَّبيُّ وَرَحْمَةُ اللهِ وَبَرَكَاتُهُ السَّلامُ عَلَينَا وَعَلَى عبَادِ اللهِ الصَّالِحِينَ أَشْهَدُ أَنْ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللهُ وَأَشْهَدُ أَنَّ مُحَمَّداً عَبْدُهُ وَرَسُولُه(« Les salutations sont pour Allah, ainsi que les prières et les bonnes œuvres. Que le salut soit sur toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions. Que le salut soit sur nous et sur les serviteurs vertueux d'Allah. J'atteste qu'il n'y pas de divinité [digne d'adoration] en dehors d'Allah, et j'atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager. »(At-Tahiyyâtu Lilâhi was-Salâwâtu wat-Tayyibâtu, as-Salâmu calayka Ayyuhan-Nabiyyu wa Rahmatu-Llâhi wa Barakâtuhu, as-Salâmu cAlayna wa calâ-cIbâdillâh is-Sâlihîna, Ash-hadu an lâ Ilâha Illallâhu wa ash-Hadu anna Muhammadan cAbduhu wa Rassûluh.)Puis, on dit :)اللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ وَعَلَى آَلِ مُحَمَّدٍ كَمَا صَلَيْتَ عَلى إبْرَاهيمَ وَعَلَى آَل إبْرَاهيمَ إِنَّكَ حَمِيدٌ مَجِيدٌ وَبَارِكْ عَلَى مُحَمَّدٍ وَعَلَى آَلِ مُحَمَّدٍ كَمَا بَارَكْتَ عَلَى إبْرَاهيمَ وَآَلِ إبْرَاهيمَ إِنَّكَ حَمِيدٌ مَجِيد(« Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad comme Tu as prié sur Ibrâhîm et sur la famille d'Ibrâhîm, Tu es certes Digne de louange et de glorification. Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions à Muhammad et à la famille de Muhammad comme Tu as accordé Tes bénédictions à Ibrâhîm et à la famille d'Ibrâhîm, Tu es certes Digne de louange et de glorifi­cation. »[10](Allâhumma Salli cala Muhammadin wa cala Âli Muhammadin, kama Sallayta cala Ibrâhîma wa cala Âli Ibrâhîma, Innaka Hamîdun Majîd. wa Bârik cala Muhammadin wa cala Âli Muhammadin, kama Bârakta cala Ibrâhîma wa cala Âli Ibrâhîma, Innaka Hamîdun Majîd.)Ensuite, on invoque Allah contre quatre choses :)اللَّهُمَّ إِنِّي أَعُوذُ بِكَ مِنْ عَذَابِ جَهَنَّم وَمِنْ عَذَابِ القَبْرِ وَمِنْ فِتْنَةِ المحَيْا وَالمَمَات وَمِنْ فِتْنَةِ المَسِيحِ الدَّجَّال(« Ô Seigneur, je cherche refuge auprès de Toi contre le châtiment de l'enfer, le châtiment de la tombe, l'épreuve de la vie et de la mort et l'épreuve du Faux Messie. »(Allâhumma innî Acûdhu Bika min cAdhâbi Jahannami wa min cAdhâb il-Qabri wa min Fitnat il-Mahyâ wal-Mamât, wa min Fitnat il-Massîh id-Dajjâl.)On demande ensuite à Allah ce que l'on veut comme bienfait ici-bas ou dans l'au-delà ; c'est bien de faire des invocations en faveur de ses parents, ou d'autres musul­mans. Ceci se fait, aussi bien dans une prière obligatoire que surérogatoire, car la parole du Prophète (e), dans le hadith rapporté par Ibn Mascûd décrivant ce que faisait le Prophète dans le Tachahhud, est générale :)ثُمَّ لَيَتَخَيِّرُ مِن الدُّعَاءِ أَعْجَبُهُ إلَيْهِ فَيَدْعو(« Ensuite, qu'il choisisse parmi les invocations ce qui lui plaît, et qu'il invoque. »Dans une autre version :)ثُمَّ لَيَخْتَر مِنَ المَسْأَلَةِ مَا شَاء(« Ensuite, qu'il demande ce qu'il veut... » et cela englobe tout ce qui peut être bénéfique au serviteur ici-bas et dans l'au-delà.Puis, on salue [en tournant la tête] vers la droite et vers la gauche, en disant :( السَّلامُ عَلَيْكُم وَرَحمَةُ الله.. السَّلامُ عَلَيْكُم وَرَحمَةُ الله)« Que le salut et la miséricorde d'Allah soient sur vous... Que le salut et la miséricorde d'Allah soient sur vous. »(As-Salâmu cAlaykum wa Rahmatullâh,as-Salâmu cAlaykum wa Rahmatullâh)14- Si la prière comporte trois unités de prière, comme le Maghrib, ou quatre, comme le Zhuhr, l'Asr, ou l'Ishâ', on récite le Tachahhud mentionné précédemment, la prière sur le Prophète, puis on se lève en s'appuyant sur ses genoux ; [une fois debout,] on lève les mains à hauteur des épaules en disant :)اللهُ أَكْبَر (« Allah est le Plus Grand. »(Allâhu Akbar)On met les mains sur la poitrine, comme décrit précédemment, et on lit la sourate Al-Fâtihah seulement. Il n'y a pas de mal, au cours de la prière du Zhuhr, à réciter de temps en temps, en plus de la Fâtihah, dans la troisième et la quatrième Rakcah, un passage du Coran, selon le hadith authentique rapporté par Abû Sacîd – qu'Allah l'agrée.Puis, on récite le Tachahhud après la troisième Rakcah du Maghrib, ou après la quatrième, pour le Zhuhr, l'Asr, ou l'Ishâ' ; on récite aussi la prière sur le Prophète (e), on cherche refuge auprès d'Allah contre le châtiment de l'enfer, le châtiment de la tombe, l'épreuve de la vie et de la mort, et l'épreuve du Faux Messie ; et enfin, on fait beau­­coup d'invocations.Parmi les invocations permises à ce moment-là, on peut citer :)رَبَّنَا آتِنَا فِي الدُّنْيَا حَسَنَةً وَفِي الآخِرَةِ حَسَنَةً وَقِنَا عَذَابَ النَّارِ (« Seigneur ! Accorde nous belle part ici-bas, et belle part aussi dans l'au-delà, et protège-nous du châtiment du Feu ! »[11](Rabbanâ Âtina fid-Duniya Hassanatan wa fil-Âkhirati Hassanatan wa Qinâ 'Adhaban-Nâr)... comme l'a rapporté Anas – qu'Allah l'agrée – qui a dit :)كَانَ أَكْثَرُ دُعَاءِ النَّبيِ صَلَّى الله عَلَيْهِ وَسَلَّم رَبَّنَا آتِنَا فِي الدُّنْيَا حَسَنَةً وَفِي الآخِرَةِ حَسَنَةً وَقِنَا عَذَابَ النَّارِ(« L'invocation que le Prophète (e) récitait le plus est : « Ô Seigneur, accorde-nous un bienfait ici-bas, et un bienfait dans l'au-delà, et protège-nous du châtiment de l'enfer. »Puis, on s'assied comme on l'a décrit pour la prière de deux Rakcah, sauf que l'on passe sa jambe gauche sous la jambe droite, on s'assied sur le sol, le pied droit relevé, comme le confirme le hadith d'Abû Humayd.Puis, on salue [en tournant la tête] vers la droite et vers la gauche, en disant :( السَّلامُ عَلَيْكُم وَرَحمَةُ الله.. السَّلامُ عَلَيْكُم وَرَحمَةُ الله)« Que le salut et la miséricorde d'Allah soient sur vous... Que le salut et la miséricorde d'Allah soient sur vous. »(As-Salâmu cAlaykum wa Rahmatullâh,as-Salâmu cAlaykum wa Rahmatullâh)[1] Rapporté par Al-Bukhârî. [2] La Table Servie, verset 6. [3] Rapporté par Muslim dans son recueil authentique. [4] Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim, selon Abû Hurayra – qu'Allah l'agrée. [5] Rapporté par Muslim. [6]Rapporté par Muslim. [7] Rapporté par Muslim. [8] Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim. [9] Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim. [10] Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim [11] La Vache, v. 201.

vendredi 11 juillet 2008

L'IDENTITE CACHEE DANS L'EMPREINTE DIGITALE

Le Coran attire l'attention sur les empreintes digitales tout en précisant qu'il est facile pour Dieu de ressusciter l'homme après la mort :Mais si ! Nous sommes capable de remettre à leur place les extrémités de ses doigts. (Coran, 75 : 4)Cette mise en relief des extrémités des doigts a une signification très spéciale car l'aspect et les détails figurant sur cette partie des membres sont absolument spécifiques à chaque individu. Toute personne vivante ou ayant vécu sur terre a des empreintes digitales uniques. De plus, même les vrais jumeaux, qui ont la même séquence d'ADN, ont chacun leurs propres empreintes digitales.109Les empreintes digitales atteignent leur forme finale avant la naissance et gardent cette même caractéristique toute la vie durant à moins qu'une blessure n'en altère l'aspect. C'est pourquoi l'empreinte digitale, est reconnue comme étant une sorte de "carte d'identité" très importante, spécifique à chaque individu. La science des empreintes digitales est considérée comme une méthode incomparable pour déterminer l'identité d'une personne.Ce qu'il faut retenir, c'est que cette caractéristique des empreintes digitales n'a été découverte que vers la fin du 19ème siècle. Avant cela, les gens considéraient les empreintes digitales comme des formes onduleuses sans importance ou signification spécifique. Cependant à travers le Coran, Dieu met l'accent sur les extrémités des doigts, alors que leur importance n'a été soulignée que de nos jours.Chaque individu, y compris les vrais jumeaux, a une empreinte digitale unique. En d'autres mots, les identités des gens sont codées dans les extrémités de leurs doigts. Ce système de codage peut aussi être comparé au dispositif code barre utilisé de nos jours.

mercredi 18 juin 2008

DORMIR ET MANQUER LA PRIERE DE L’AUBE (SALAAT AL FAJR)

Un frère se plaignait : " Je manque Salat al-Fajr la plupart des jours, et il est rare que je fasse cette prière à son heure. Habituellement, je ne me lève pas avant que le soleil ne soit levé, ou au mieux je me lève après l’heure de prière du fajr en communauté (jamaa’ah). J’ai essayé de me lever à l’heure, mais sans succès. Quelle est la solution à ce problème ?"
Louange à Allah. La solution à ce problème, comme pour les autres, se décline sous deux aspects : théorique et pratique.
L’aspect théorique peut être divisé en deux points supplémentaires :1. Le Musulman devrait connaître l’importance de salaat al-fajr aux yeux d’Allah, soit-Il glorifié. Le Prophète (Paix et bénédictions d’Allah sur lui) disait : " La prière de l’aurore effectuée en congrégation équivaut à une nuit entière de prières. " (Muslim, p.454, n°656 ; al-Tirmidhi, 221)
Le Prophète (Paix et bénédictions d’Allah sur lui) ajouta : " Les prières les plus pesantes pour les hypocrites sont salaat al-’isha’ et salaat al-fajr, mais s’ils savaient seulement ce qu’elles contiennent en récompense, ils viendraient même s’ils devaient ramper. " (Rapporté par Imam Ahmad, al-Musnad, 2/424 ; Sahih al- Jaami’, 133).
" Quiconque prie al-fajr est sous la protection d’Allah. Ne vous mettez pas dans une situation où vous devrez rendre compte de votre négligence à Allah. " (Rapporté par al-Tabaraani, 7/267 ; Sahih al-Jaami’, n°6344).
" Les anges se relaient auprès de vous nuit et jour. Ils se rencontrent à la salaat al-fajr et à celle d’al-’asr, ceux qui sont restés auprès de vous pendant la nuit reprennent leur ascension et sont questionnés par Celui Qui Sait mieux qu’eux : ’Comment avez-vous laissé Mes Serviteurs ? ’ Ils disent : ’En partant, nous les avons laissé en train de prier et en revenant, nous les avons trouvé en train de prier.’ " (Rapporté par al-Bukhaari, al-Fath, 2/33).
" La meilleure des prières aux yeux d’Allah est la prière de l’aurore effectuée en congrégation, le vendredi. " (Rapporté par Abou Na’im, al-Hilyah, 7/207, et al-Silsilah al-Sahihah, 1566).
D’après un hadith sahih : " Quiconque prie al-Bardayn entrera au Paradis. " (Rapporté par al-Bukhaari, al-Fath, 2/52). Al-Bardayn sont al-fajr et al-’asr .
2. Le Musulman devrait comprendre la gravité de manquer salaat al-fajr. Cela est expliqué dans le hadith cité ci-dessus :" Les prières les plus pesantes pour les hypocrites sont salaat al’isha’ et salaat al-fajr… "
Dans Al-Sahih, il est rapporté que Ibn ’Umar (Qu’Allah soit satisfait d’eux deux) dit : " Quand nous ne voyions pas une personne aux prières du fajr et de l’’isha’, on pensait à elle en mal. " (Rapporté par al-Tabaraani dans al-Mu’jam al-kabir, 12/271. Al-Haythami disait des hommes de al-Tabaraani qu’ils étaient muwaththaqoon - dignes de confiance. Al-Majma’, 2/40). Ils pensaient du mal d’une personne absente lors de ces deux prières car la régularité dans leur performance est une indication de la foi et une mesure de la sincérité. Les autres prières peuvent être plus faciles à effectuer car elles conviennent mieux aux circonstances personnelles et elles s’imbriquent plus facilement entre les temps de travail et de sommeil. Seulement ceux qui sont déterminés et sincères, ceux qu’on considère comme bons sont capables de prier fajr et ’isha’ régulièrement en congrégation.
Cet autre hadith souligne la gravité de manquer salaat al-fajr : " Quiconque prie le fajr est sous la protection d’Allah. Ne vous mettez pas dans une situation où vous devrez rendre compte de votre négligence à Allah, parce que quiconque se trouve dans cette situation sera mis à part et jeté ensuite dansle Feu de l’Enfer. " (Rapporté par Muslim, p.454)
Ces deux points devraient suffire à motiver le cœur du musulman dans son ardeur à ne pas manquer le fajr. Le premier point le poussera à s’efforcer de gagner la récompense du fajr, et le second agira comme un avertissement qui le dissuadera de commettre le péché de négligence.
L’approche pratique de ce problème inclut un certain nombre de mesures que le Musulman peut prendre afin de s’habituer à accomplir la salaat al-fajr régulièrement en congrégation. Ces mesures incluent :· Se coucher tôt. Selon un hadith sahih, le Prophète (Paix et bénédictions d’Allah sur lui) n’aimait pas dormir avant ’isha et parler après. Le Musulman ne devrait pas dormir avant la salaat al-’isha’ parce qu’ évidemment la plupart de ceux qui dorment avant se sentiront aussi fatigués et lourds que s’ils avaient été malades pendant le reste de la nuit.
De plus, le Musulman ne devrait pas parler après ’isha’ et les savants ont expliqué pourquoi cela est déconseillé : les discussions maintiennent les gens éveillés jusque tard dans la nuit, alors ils craignent de s’endormir et de manquer qiyaam al-layl, ou l’heure correcte ou prescrite pour la prière du fajr.
La discussion qui n’est pas appréciée après l’’isha’, comme l’expliquent les savants, est celle dans laquelle il n’y a pas de bénéfice clair ; mais s’il y a un bénéfice - tel qu’étudier et développer sa connaissance, connaître les histoires des gens droits, parler à un invité, passer du temps avec sa femme et sa famille, parler aux voyageurs et prendre soin d’eux et de leurs bagages, ou pour toute autre raison valable - alors il n’y a rien de mal dedans. Cela n’a aucun rapport avec les raisons pour lesquelles tellement de gens veillent aussi tard de nos jours, c’est à dire pour faire le mal et commettre des péchés ! Donc le Musulman doit se coucher tôt, pour qu’il puisse se lever dans un état frais pour prier fajr et éviter le type de veillées tardives qui le fatigue et l’empêche de se lever pour prier fajr en congrégation.
Il est clair que les gens ont des besoins différents en ce qui concerne le sommeil et il est donc impossible de dicter des heures particulières pour se coucher, mais chaque personne devrait s’attacher à dormir à l’heure qui lui permettra de se lever facilement pour salaat al-fajr. Si une personne sait par expérience que dormir après 23h00, par exemple, signifie qu’elle n’arrivera pas à se lever pour fajr, alors d’un point de vue islamique elle ne doit pas se coucher plus tard …et ainsi de suite.· S’assurer que l’on est propre (taahir) et réciter adhkaar (prières) avant de s’endormir. Cela aide la personnes à se lever pour le fajr.
· Avoir une intention sincère et être déterminé à se lever pour le fajr au coucher . Mais une personne qui se couche en espérant que le réveil ne fonctionne pas et que personne ne vienne la réveiller, ne sera pas capable - avec une intention aussi corrompue - de se lever pour prier le fajr aussi longtemps qu’elle a cette mauvaise intention.
· Se rappeler Allah dés le réveil. Certains peuvent initialement se lever, et retourner se coucher. Mais si on se remémore Allah dés le réveil, cela dénouera les nœuds du shaytan et motivera à se lever. Quand on accomplit wudoo’ (les ablutions), notre détermination devient plus forte et on éloigne encore davantage le shaytan ; lorsque l’on prie, on fait échec au shaytan, et notre balance de bonnes actions pèse encore plus lourd et on se sent heureux et plein d’énergie.
· Rechercher l’aide de sa famille ou d’amis pour prier le fajr et s’encourager mutuellement à cet effet. Cela est essentiel et très certainement inclus dans les mots d’Allah (interprétation du sens) :" Aidez vous les uns les autres dans al-birr et al-taqwa ( la vertu, la droiture et la piété)… " [Al-Maa’idah 5 :2]
" Par al-’asr (l’heure). Assurément ! L’homme va à sa perte, sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres et se recommandent la vérité et se recommandent la patience. " [Al-’Asr 103 :1-3]
Le Musulman devrait encourager sa femme, par exemple en la réveillant pour prier le fajr et elle devrait l’encourager, peu importe son état de fatigue et d’épuisement. Les enfants devraient également rechercher l’aide de leur père pour se lever, donc il peut les réveiller quand il est l’heure de la prière. Aucun père ne devrait dire : "Ils ont des examens, ils sont fatigués. Laissons-les dormir, les pauvres enfants. " C’est une erreur de penser qu’en agissant ainsi on est un parent gentil et miséricordieux ; la vraie grâce des parents consiste justement à réveiller les enfants pour qu’ils adorent Allah.
" Ordonne à ta famille de pratiquer la prière et soit patient en leur offrant les prières… " [Ta-Ha 20 :132 - interprétation du sens général ]
Tout comme les membres d’une même famille devraient s’aider et s’encourager les uns les autres à prier le fajr, les frères en Islam devraient s’entraider. Par exemple, les étudiants universitaires vivants dans la même résidence peuvent s’encourager en frappant à la porte du voisin pour qu’il se lève prier et adorer Allah.
· Prier Allah de nous aider à nous lever pour prier al-fajr en congrégation. La Du’aa est l’une des plus grandes sources de force et de succès en toutes choses.
· Utiliser des moyens variés pour se réveiller, par exemple les réveils. Ils doivent être situés aux endroits les plus appropriés. Certains placent leur réveil juste à côté de leur tête et quand il sonne, ils l’éteignent et se rendorment aussitôt. Ces personnes doivent mettre leur réveil un peu plus loin, afin qu’elles se réveillent réellement pour l’éteindre.
On peut aussi s’arranger pour recevoir des appels de réveil par des compagnies de téléphone, et aucun Musulman ne devrait considérer ce service comme étant trop onéreux s’il en a le besoin, car il s’agit d’une dépense dans le chemin d’Allah, et se lever pour répondre au commandement d’Allah ne peut être mesuré en terme de richesse matérielle.
Jeter de l’eau au visage de la personne qui dort. Le Prophète (Paix et bénédictions d’Allah sur lui) louait l’homme qui se lève la nuit pour prier et qui réveille son épouse, et quand elle refuse de se lever, il lui jette de l’eau au visage ; et il louait la femme qui se lève la nuit pour prier et qui réveille son époux et quand il refuse de se lever, elle lui jette de l’eau au visage (Rapporté par Imam Ahmad, Musnad, 2/250 ; Sahih al-Jamami’, 3494).Asperger d’eau le visage de quelqu’un est un des moyens de réveiller une personne pour la prière qui sont prescrits dans la chariah. En fait, c’est assez rafraîchissant et énergisant. Ce genre de réveils peut en énerver certains, et ils peuvent se mettre à crier, jurer et proférer des menaces ; c’est pourquoi la personne qui cherche à réveiller l’autre doit faire usage de sagesse et de patience, et se rappeler que plus rien n’est inscrit sur le registre de celui qui dort (c’est à dire, ses actions ne sont plus enregistrées quand il dort) - et ainsi pouvoir faire face à tout mauvais traitement, et ne pas se dissuader de réveiller les gens pour la prière.
· Ne pas dormir seul. Le Prophète (Paix et bénédictions d’Allah sur lui) interdit à un homme de dormir seul. (Rapporté par l’Imam Ahmad, Musnad, 2/91 ; al-Silsilah al-Sahihah, n°60). Peut être que la sagesse derrière cette interdiction est qu’une personne se laisse aller à dormir de trop quand il n’y a personne pour la réveiller pour la prière.
Ne pas dormir dans des endroits reculés où il ne viendrait à l’esprit de personne que quelqu’un puisse y dormir, comme par exemple une personne qui dort sur le toit de sa maison sans dire à sa famille où elle est, ou dormir dans une partie reculée de la maison ou de la résidence universitaire, afin que personne ne puisse la réveiller, tout le monde pensera que cette personne est à la mosquée alors qu’en fait elle dort. Quiconque a besoin de dormir à l’écart des autres devrait dire à ceux autour de lui où il sera afin qu’ils puissent venir le réveiller.
· Etre vif et actif au réveil. On devrait se lever immédiatement et non pas se lever par étapes, comme certains le font. On peut être réveillé plusieurs fois, et chaque fois qu’on se lève et que l’ami part, on se recouche. Se lever par étapes en général est un échec, la seule façon d’éviter de se rendormir est de se lever immédiatement.
· Ne pas mettre le réveil trop tôt. Si on sait qu’on a encore du temps devant nous avant l’heure de la prière, on peut penser : "J’ai encore le temps, laissez moi dormir un petit peu plus… " Tout le monde doit savoir comme se prendre en main et éviter cette situation.
· Allumer une lampe ou la lumière au réveil .Cela a pour effet de dissiper le sommeil.
· Ne pas veiller tard, même pour prier qiyaam al-layl. Certains peuvent rester tard pour prier qiyaam al-layl, et ensuite s’endormir quelques minutes avant le fajr et être incapable de se lever pour la prière. Cela arrive souvent pendant le Ramadan ; les gens restent éveillés tard et s’endorment peu de temps avant le fajr, alors ils manquent la prière. Il est clair que c’est une grave erreur, car la prière obligatoire (fard) prime sur la prière surérogatoire (naafil). Et que dire alors de ceux qui restent éveillés non pas pour prier mais pour commettre des péchés ou au mieux faire des choses acceptables ? Le shaytan peut rendre l’idée de rester éveillé attractive pour discuter de sujets importants pour certains daa’iyahs (travailleurs islamiques), ensuite ils finissent par s’endormir et manquer la prière, perdant ainsi bien plus que ce qu’ils ont gagné.
· Ne pas trop manger avant d’aller dormir. On dort d’un sommeil plus profond quand on a trop mangé. Celui qui mange beaucoup se fatigue et donc dort beaucoup, et perd donc beaucoup de choses. C’est pourquoi il faut essayer de manger léger le soir.
Avertissement concernant la malentendu à propos de l’acte sounnah qui consiste à s’allonger après la prière de fajr. Certains ont pu entendre le hadith dans lequel le Prophète (Paix et bénédictions d’Allah sur lui) disait : " Quand l’un d’entre vous a prié, qu’il s’allonge sur son flanc droit. " (Rapporté par al-Tirmidhi, n°420 ; Sahih al-Jaami’, 642). Il est également rapporté que quand le Prophète (Paix et bénédictions d’Allah sur lui) avait prié la sounnah du fajr, il s’allongeait, ensuite Bilaal l’appelait à la prière, et il se levait pour prier. Les gens ont peut-être entendu ces hadiths, et ont tenu à suivre cette sounnah prouvée, mais ils ne comprennent pas comment le faire correctement. On peut donc prier la sounnah du fajr, ensuite s’allonger sur le coté droit et se laisser rapidement emporter dans son sommeil jusqu’au lever du soleil. C’est à cause d’un manque de bonne compréhension. Quand il s’agit de s’allonger, il n’est en rien question de s’endormir, et Bilaal avait l’habitude de venir et de dire au Prophète (Paix et bénédictions d’Allah sur lui) qu’il était l’heure de prier. De plus, comme l’a rapporté Imam Ahmad et Ibn Hibaan dans un hadith sahih, si le Prophète (Paix et bénédictions d’Allah sur lui) voulait se reposer avant le fajr, il mettait sa tête dans sa paume droite, appuyée sur son coude. (Rapporté par Ahmad, al-Musnad, 5/298 ; Sahih al-Jaami’, n°4752).Ce genre de repos empêche de s’endormir rapidement, car dans ce cas la tête est appuyée sur une paume et un coude, elle tomberait si on s’assoupissait, et donc on finirait par se réveiller. En plus de cela, Bilaal était chargé de réveiller le Prophète (Paix et bénédictions d’Allah sur lui) pour la prière du fajr.
· Prier qiyaam al-layl tard dans la nuit, juste avant le fajr de telle sorte que quand on termine le witr, l’appel pour la prière de fajr est donné et l’adoration n’est pas alors " discontinuée ". La prière de la nuit devrait être offerte pendant le dernier tiers de la nuit - qui est le moment préféré- et suivie immédiatement par la prière de fajr, quand on se sent encore éveillé et énergique.
· Suivre l’exemple du Prophète (Paix et bénédictions d’Allah sur lui) dans sa position de sommeil. On devrait donc s’allonger sur le flanc droit, placer la joue droite sous la main droite. Cette position rend le réveil facile. Le meilleur conseil est le conseil de Muhammed (Paix et bénédictions d’Allah sur lui) et c’est mieux de dormir ainsi que dans toute autre position qui rend le réveil difficile.
· S’aider en faisant une sieste au cours de la journée, dans le sens où une personne aura alors besoin de moins de sommeil la nuit.
· Ne pas dormir entre ’asr et maghrib, parce qu’après cela la personne se couchera tard, et en se couchant tard on a davantage de mal à se lever.
· Finalement, la dévotion sincère envers Allah est la meilleure motivation pour se lever pour la prière, parce qu’Allah est Celui qui contrôle toutes les aides. Si une personne est réellement sincère et son cœur brûle de dévotion envers Allah, alors Allah l’aidera à se lever pour prier al-fajr en congrégation, même si elle se couche quelques instants avant al-fajr.
Cette sincérité et cette dévotion poussent parfois certaines personnes très enthousiastes à trouver des moyens inhabituels pour s’aider à se lever, ce qui est un signe d’ardeur et d’intensité. Certains utilisent un certain nombre de réveils, en réglant chacun d’entre eux à quelques minutes d’intervalles, de telle sorte que quand ils éteignent le premier réveil, le réveil suivant sonne peu après et ainsi de suite. D’autres attachent une ficelle à leur poignée, avec l’autre bout de la ficelle pendu à la fenêtre, afin que quand un de leurs amis passent sur le chemin de la mosquée, celui ci peut tirer la ficelle et réveiller son ami pour la prière de fajr.
Voyez par vous-mêmes ce qui peut être accompli avec sincérité et détermination, qu’Allah vous guide ! Mais l’amère vérité est que la faiblesse de foi et le manque de sincérité sont largement répandu parmi les gens aujourd’hui, comme en témoigne le faible nombre de personnes qui prient dans les mosquées au fajr, et ce malgré le fait que nombreux sont ceux qui vivent près des mosquées.
Mais il n’y a aucun doute que certains dorment si profondément qu’il est davantage question de maladie, ils peuvent être excusés parce que c’est au delà de leur contrôle. Ceux-ci doivent s’adresser à Allah pour être aidés, aller voir un docteur pour trouver un remède et faire tout leur possible pour trouver une solution.
Enfin, voici un mot sur ce phénomène très connu : certains prétendent qu’il y a un hadith qui dit que la personne qui souhaite se lever pour fajr devrait réciter la dernière partie de la sourate al-Kahf avant de dormir et avoir l’intention dans son cœur de se lever à une certaine heure et cela la fera se lever à cette heure précise. Ils prétendent que c’est testé et prouvé. Nous répondons que ce hadith sahih n’existe pas, et cela n’a aucune valeur. Le meilleur exemple est celui de Muhammed (Paix et bénédictions d’Allah sur lui).

mardi 17 juin 2008

Les devoirs du musulman

Dans le Noble Coran, Allah — Exalté soit-Il — dit :
« Et ton Seigneur a décrété : ‹N’adorez que Lui ; et marquez de la bonté envers les père et mère ; si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi ; alors ne leur dis point : ‹Fi !› et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde ; abaisse pour eux l’aile de l’humilité ; et dis : ‹Ô mon Seigneur, fais-leur, à tous deux, miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit›. Votre Seigneur connaît mieux ce qu’il y a dans vos âmes. Si vous êtes bons, Il est certes Pardonneur pour ceux qui reviennent à Lui repentants. Et donne au proche parent ce qui lui est dû ainsi qu’au pauvre et au voyageur en détresse. Et ne gaspille pas indûment, car les gaspilleurs sont les frères des diables ; et le Diable est très ingrat envers son Seigneur. Si tu t’écartes d’eux à la recherche d’une miséricorde de Ton Seigneur que tu espères ; adresse-leur alors une parole bienveillante. Ne porte pas ta main enchaînée à ton cou par avarice, et ne l’étend pas non plus trop largement, sinon tu te trouveras blâmé et chagriné. En vérité, ton Seigneur étend Ses dons largement à qui Il veut ou les accorde avec parcimonie. Il est, vis-à-vis de Ses Serviteurs, Parfaitement Connaisseur et Clairvoyant. Et ne tuez pas vos enfants par crainte de la pauvreté ; c’est Nous qui attribuons leur subsistance, tout comme à vous. Les tuer, c’est vraiment, un énorme péché. Et n’approchez point la fornication. En vérité, c’est une turpitude et quel mauvais chemin ! Et, sauf en droit, ne tuez point la vie que Dieu a rendu sacrée. Quiconque est tué injustement, alors Nous avons donné pouvoir à son proche parent. Que celui-ci ne commette pas d’excès dans le meurtre, car il est déjà assisté par la loi. Et n’approchez les biens de l’orphelin que de la façon la meilleure jusqu’à ce qu’il atteigne sa majorité. Et remplissez l’engagement, car vous serez interrogés au sujet des engagements. Et donnez la pleine mesure quand vous mesurez, et pesez avec une balance exacte. C’est mieux pour vous et le résultat en sera meilleur. Et ne poursuis pas ce dont tu n’as aucune connaissance. L’ouïe, la vue et le cœur : sur tout cela, en vérité, vous serez interrogé. Et ne foule pas la terre avec orgueil : tu ne sauras jamais fendre la terre et tu ne pourras jamais atteindre la hauteur des montagnes ! Ce qui est mauvais en tout cela est détesté de ton Seigneur. Tout cela fait partie de ce que ton Seigneur t’a révélé de la Sagesse. N’assigne donc pas à Dieu d’autre divinité, sinon tu seras jeté dans l’Enfer, blâmé et repoussé. » [2]
La sourate Al-Isrâ’ a été révélée au Prophète Muhammad — paix et bénédictions sur lui — à La Mecque après son Voyage nocturne de La Mecque vers Jérusalem. Dans cette sourate, Allah mentionne quelques obligations du musulman.
Sans l’accomplissement de ces obligations, aucun individu ni aucun groupe ne peut réussir. Le musulman doit vivre dans ces valeurs et inviter l’humanité à observer ces principes. Ces principes ne sont pas limités à une race, à une tribu ou à un groupe particulier ; leur étendue et leur application sont universelles. Ils sont également appelés la Hikmah, c’est-à-dire les enseignements de la sagesse. S’ils sont correctement suivis, ils peuvent faire croître la bonté et la sagesse de quiconque. Ces principes sont les suivants :
Adorer Allah seul : cela signifie reconnaître Allah comme la Vérité Suprême, reconnaître Allah comme l’Unique Seigneur, L’adorer en toute sincérité et se soumettre à Lui dans toutes les circonstances de la vie. La vie du musulman n’est rien d’autre qu’un engagement total pour Allah. Nous sommes non seulement monothéistes mais aussi théocentriques. Allah est le centre de notre vie et Il est notre principale et ultime préoccupation.
Être respectueux et bon envers ses parents : ceci afin d’être reconnaissant envers la compassion et la bonté des parents, être reconnaissant envers eux et faire tout son possible pour rendre cet amour et cette compassion. La piété filiale et la dévotion constituent la seconde plus importante obligation du musulman. Le respect et la bonté dûs aux parents ne sont pas seulement pour nous un devoir social : c’est un devoir et une obligation religieux.
Être bon envers les proches, envers les pauvres et les voyageurs : ceci afin de se rappeler que nous sommes unis les uns aux autres dans ce monde. Nos responsabilités n’englobent pas seulement nos familles et nous-mêmes, mais aussi les autres proches plus éloignés et la société en général. Un besoin réciproque nous lie et nous sommes tous des compagnons de voyage sur le chemin de la vie. Nous devons toujours voir ce que nous pouvons faire pour les autres. Le musulman doit mener sa vie en étant responsable socialement. La responsabilité sur le plan social inclut d’abord la famille et les proches puis s’étend à tous les nécessiteux.
Être vigilant dans les dépenses et ne pas gaspiller les biens : il ne faut ni rester trop attaché à son argent, ni le gaspiller. La prodigalité n’a pas de raison d’être, mais il ne faut pas non plus devenir pingre et avare. Le musulman a un mode de vie équilibré. L’argent doit être gagné de manière licite et il doit être dépensé de façon juste. Ce principe peut être appliqué à toutes les ressources qu’Allah nous a attribuées. L’utilisation sage et consciencieuse des biens est une obligation très importante pour le musulman.
Prendre soin de ses enfants : étant donné que nous reconnaissons les droits des parents, nous devons aussi reconnaître les droits des enfants. Nos enfants sont notre avenir. Nous devons élever des enfants sains, intelligents et responsables moralement. Notre obligation est de les éduquer dans un environnement sûr et sain. Nous devons protéger aussi bien leur vie que leur esprit et leur âme, leur morale et leurs manières.
S’écarter de l’adultère et des relations illicites : les perversions sexuelles apportent le plus grand mal aux individus et aux sociétés. L’observation des règles appropriées à cet égard garantit une vie saine, l’accès au bonheur et la construction d’une société respectueuse de la morale. Le musulman adopte ainsi un mode de vie pur, sain et socialement responsable. L’Islam nous enseigne qu’il ne faut pas s’approcher de l’adultère ou de la fornication. Cela implique un style vestimentaire approprié pour les hommes et les femmes, un comportement convenable dans les sociétés mixtes et un contrôle convenable dans les relations sociales et dans les loisirs.
Respecter chaque vie humaine et ne tuer personne si ce n’est dans le cadre de la justice : cela signifie qu’il faut reconnaître le caractère sacré de la vie et qu’il faut s’abstenir de tout ce qui pourrait la mettre en péril. Il faut éviter l’agression et la violence, parce que ces choses mènent au meurtre. Tout musulman doit adopter un comportement pacifique. Les conflits doivent être résolus par le dialogue et les négociations, et non par les meurtres et les assassinats. Cependant, la justice doit toujours être maintenue, parce que la punition juste et équitable apporte la sécurité et protège les vies.
S’occuper des orphelins : on doit s’occuper des orphelins et de toute personne vulnérable. Leurs droits doivent être reconnus et ils doivent être protégés de toute nuisance. Le musulman doit être profondément engagé et soucieux à l’égard des jeunes, des pauvres, des infirmes et des handicapés. La bonté et la compassion constituent l’obligation de base du musulman. Elle inclut tout le monde, y compris les animaux.
S’acquitter de ses promesses et de ses obligations : les promesses et les contrats constituent une partie importante de la vie et de la civilisation humaines. Quand les promesses ne sont pas honorées, la confiance se perd et la société entière s’affaiblit. Le musulman se doit d’être véridique dans ses propos. Notre obligation est de dire la vérité, d’être honnête et de faire de notre mieux pour tenir nos promesses.
Être honnête dans les transactions et ne pas tricher dans le poids ou la mesure : l’honnêteté dans les affaires génère le progrès, le succès et la bénédiction. Toutes les affaires, qu’elles soient commerciales, sociales ou politiques doivent être conduites avec un sens de la justice et de l’équité. Le musulman est tenu de négocier équitablement dans tous les domaines et avec tout le monde. Traiter avec un musulman doit être synonyme de confiance. L’homme d’affaires musulman doit être l’homme d’affaire le plus véridique. L’ouvrier musulman doit être l’ouvrier le plus honnête. Le musulman, quelle que soit sa profession, doit faire honneur à sa profession.
Faire les choses avec savoir et ne pas suivre l’ouï-dire ni agir avec peu de savoir : les organismes d’information et les médias ont une grande responsabilité à cet égard. Beaucoup d’injustices sont commises lorsqu’il y a désinformation ou lorsque l’information est utilisée abusivement. Le musulman se doit d’être véridique dans l’information. Il est tenu d’être honnête et véridique dans son témoignage, fût-ce vis-à-vis de ses ennemis. Un témoignage provenant d’une source musulmane doit être le plus digne de confiance. De surcroît, le musulman doit faire montre d’une extrême vigilance dans ses actions et réactions. Il ne doit pas réagir sans preuve contre quiconque. Il doit donner l’exemple pour ce qui est du souci d’authentification des informations.
Être humble et se défaire de l’arrogance : la modération et l’équilibre sont les meilleures qualités dans le comportement et le rapport à autrui. Le musulman est une personne digne, mais humble. Le musulman n’est pas prétentieux, arrogant, ni vaniteux. Il remercie Allah pour tous Ses bienfaits. A tous égards, l’éloge suprême revient à Allah et la vraie gloire Lui appartient.
Telles sont les obligations de base du musulman, à l’échelle individuelle et collective. Ce sont les principes de la sagesse et les valeurs universelles de l’Islam. Quand ils sont suivis, ils apportent la justice, la paix et le bonheur dans ce monde, et le succès et le salut dans l’au-delà. Essayons tous réellement de faire réellement nôtres ces obligations.